Guy BURGEL, Le Miracle athénien au XXe siècle : 2002, CNRS Éditions, 365 p.
(ISBN 2271059461)
Résumé officiel :
(ISBN 2271059461)
Résumé officiel :
Avec quatre millions d’habitants, Athènes écrase les structures
démocratiques et économiques de la Grèce. Cette « macrophalie », de
constitution récente, accompagne depuis 1830 la construction de la Grèce
indépendante et d’une bourgeoisie cosmopolite. Dans cette expérience assez
unique en Europe, les mécanismes politiques, économiques et démographiques sont
toujours présents mais agissent en relais successifs. Un ouvrage qui concourt
au débat d’idées sur l’urbanisation contemporaine.
Mon avis:
Je commence avec l’ouvrage de Guy
Burgel. Un de mes premiers ouvrages achetés en tant qu’étudiant de géographie
en 2002 et dédié complètement à la géographie grecque et particulièrement à la
capitale Athénienne. Guy Burgel est ce géographe parisien qui fonde la
collection « Villes en parallèle ». Spécialiste de géographie urbaine
et de celle liée à la capitale grecque.
En 365 pages et au format de
poche, il aborde la croissance et l’étalement urbain de la ville. Il présente
une histoire synthétique de la ville et de sa position en concurrence avec les
villes de Ermoupolis, du poids des transports dans l’avènement de la ville en
tant que capitale tentaculaire concentrant de plus en plus de services, d’industries
et de poids politique. Son ouverture maritime est mise en évidence dans ses
relations avec les îles grecques et son rôle de grand port avec la proximité
directe du Pirée.
La croissance démographique est
décrite et expliquée, l’ouvrage donne pleinement au lecteur les moyens de comprendre
le rôle majeur et incontournable d’Athènes pour le pays, tel que Buenos Aires
et Santiago du Chili qui sont elles aussi tout aussi tentaculaire.
Guy Burgel captive le lecteur
plus par sa démonstration que par les cartes et les graphiques. C’est une
critique facile qui n’enlève rien à la qualité de l’ouvrage. Le format de poche
gêne peut-être la faculté à insérer un peu plus de documents visuels qui permettraient
d’aérer la lecture. Un large spectre d’exemples basés sur des chiffres apporte
au lecteur les moyens de mieux comprendre ce que ce « bulldozer »
engage pour le territoire national. L’auteur dresse un portrait de la capitale
à l’heure de sa rédaction, il aurait pu être intéressant d’aborder un chapitre
sur ce que cette monocéphalie engage pour le pays et quelles sont les « miettes »
laissées aux autres centres urbains. Quelles sont les conséquences de cette
concentration pour le propre fonctionnement de la ville ? Quels sont les
perspectives d’Athènes lorsque celle-ci draine autant de poids pour le pays ?
Ma note: 7/10
Ma note: 7/10
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