Luan STAROVA, Les livres de mon père, Fayard, 1998.
Résumé:
Ma critique:
Luan Starova est un auteur macédonien mais d'origine albanaise maîtrisant les deux langues tout comme le français et bien d'autres. L'auteur était passé au Salon des Balkans en mai 2019 à l'INALCO lorsque j'exposais. Le vieux monsieur avait fait le déplacement accompagné, reconnu par certains, passé incognito pour d'autres.
L'auteur a embrassé une carrière de diplomate et représente lui-même un microcosme de Babel. Balancé ça et là entre les langues et les cultures, entre patries et pays.
Yougoslave, Albanais, Macédonien, Luan Starova imprègne le lecteur de ce terreau balkanique.
Le roman tiré des livres de son père règle l'histoire et démontre que l'auteur avait un lien privilégié mais particulier avec son père.
Parfois, on peut être perdu dans la narration...
L'ouvrage nous plonge dans un environnement dépaysant construit sur les cultures, les langues et les livres. Agréable mais un peu décousu selon les passages.
Ma note: 6,5/20
Résumé:
Le personnage principal de la saga balkanique de Luan Starova, le père, a
vécu la chute de trois empires : ottoman, nazi puis stalinien. Il en a
été le grand perdant avec sa famille, sauvant uniquement ses livres,
mais sauvé aussi par eux dans leur traversée des empires. Ce récit est
l'épopée des livres de sa bibliothèque, chacun recelant une histoire
liée à celle des autres. L'auteur nous restitue ainsi la chronique des
cinquante ans de cette bibliothèque qui est aussi la chronique de l'exil
de sa famille. Certains rayonnages représentent des époques, des
chapitres, des tomes de cette histoire.
Après la publication du "Le temps des chèvres", Luan Starova met encore
une fois le lecteur occidental au contact des drames vécus par les
ressortissants de la péninsule balkanique. Le personnage du père incarne
de manière impressionnante l'histoire de toute une époque, celle du
déclin de la domination ottomane, de l'apparition d'Atatürk, de la
naissance d'un nouvel univers, déjà en proie à des drames inédits et qui
n'ont pas encore refroidi de nos jours. Les Livres de mon père fait
souvent songer aux œuvres de Panait Istrati et de son ami Nikos
Kazantzakis.
Ma critique:
Luan Starova est un auteur macédonien mais d'origine albanaise maîtrisant les deux langues tout comme le français et bien d'autres. L'auteur était passé au Salon des Balkans en mai 2019 à l'INALCO lorsque j'exposais. Le vieux monsieur avait fait le déplacement accompagné, reconnu par certains, passé incognito pour d'autres.
L'auteur a embrassé une carrière de diplomate et représente lui-même un microcosme de Babel. Balancé ça et là entre les langues et les cultures, entre patries et pays.
Yougoslave, Albanais, Macédonien, Luan Starova imprègne le lecteur de ce terreau balkanique.
Le roman tiré des livres de son père règle l'histoire et démontre que l'auteur avait un lien privilégié mais particulier avec son père.
Parfois, on peut être perdu dans la narration...
L'ouvrage nous plonge dans un environnement dépaysant construit sur les cultures, les langues et les livres. Agréable mais un peu décousu selon les passages.
Ma note: 6,5/20
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